Ib, IB. - uiui - | CARACTERE Schopenhauer disait : “ La femme est un animal à cheveux longs et à idées courtes. “
Soit. Mon héroïne n’aura donc pas les idées courtes, parce que de toute façon, les philosophes ils ont toujours été misogynes, et jouer un personnage stupide est indigne d’intérêt. Elle n’en sera pas niaise, naïve, ou méchante et sans coeur pour autant. Non. Je vise plutôt un personnage stoïque qui interagit avec les autres selon l’impression qu’elle en a. Ce qui ne fait pas d’elle quelqu’un de froid pour autant, non. En fait, il ne faut rien chercher de trop compliquer, et plutôt voir dans la simplicité. Si elle estime que ce qu’elle fait est juste, elle ne reviendra pas sur sa position, tout simplement. Oh bien sur, si les bons arguments lui sont donné elle n’est pas contre changer d’avis, mais elle reste tout de même assez têtue. Elle n’est d’ailleurs pas si facile à énerver ou impressionner que cela, boulot oblige, mieux vaut savoir garder son sang froid en toute situation, sinon cette dernière ce retourne contre soi, et ce n’est pas ce qui l’enchante le plus.
Pour revenir a son aspect “ amical ”, guillemets comprises, il me semble juste d’expliquer un peu plus comment elle vit lorsqu’elle est entourée d’humains. Par “ humain ” j’entends “ société ”, enfin passons. Premièrement, elle ne prête absolument aucune attention au genre de la personne qui lui fait face. Homme ou Femme, cela n’a strictement aucune importance. Non pas qu’elle soit du genre à dire que “ c’est l’intérieur qui compte ” mais plutôt parce qu’elle estime que chaque humain devrait être considéré de la même manière, que se soit vis à vis de son sexe, sa condition physique ou sociale, mais aussi son rang dans la société. Elle ne comprends pas pourquoi hiérarchiquement, un riche est plus estimable qu’un pauvre, et qu’on puisse respecter le premier pour ignorer ensuite le second, alors que les deux soient des êtres vivants. Pour cela, elle préfère se fier à ses impressions et sur ce qu’elle peut ressortir lors d’une relation au long terme - et par ça, je n’entends pas “ relation amoureuse ” mais relation tout court - pour savoir quoi penser d’une personne.
Elle n’en est pas insensible pour autant. Au contraire, si elle apprécie vraiment une personne, elle aura du mal à s’en défaire, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle essaie d’éviter de nouer des liens avec tous ceux qu’elle rencontre, bien que parfois elle n’ai pas vraiment le choix. Lorsque cela lui arrive, elle aura tendance à vouloir fuir cette personne, et son caractère stoïque se focalise soudainement sur la fuite, la rendant légèrement plus inoffensive, bien qu’elle soit du coup plus attentive à ce qui l’entoure.
Et s’il faut approfondir son côté têtu, je ne vois pas ce que je pourrais rajouter. Je veux dire, c’est comme dire à un chat d’avoir peur d’une souris. Ca serait totalement stupide vu que ce n’est pas possible. Le fait qu’un chat chasse les souris est quelque chose d’établi, d’invariable. Et bien c’est la même chose pour elle. Aria est têtue. Point.
Ceci dit, je remarque que j’en dresse un tableau bien négatif depuis tout à l’heure, mais ce n’est pourtant pas le cas. Je veux dire, tout ce que j’ai dit ne l’empêche pas d’apprécier beaucoup de choses, de rigoler, et d’avoir une attitude très humaine lorsqu’il le faut. Il ne faut pas croire, sa méfiance et son inquiétude ne l’empêcheront pas d’essayer de se rapprocher de vous, au moins un petit peu. Après, s’il elle sent que ça devient dangereux, bah… Voilà.
. PHYSIQUE Aria semble d’une telle innocence que s’en est presque indécent. Des cheveux chocolat pour des yeux d’une teinte légèrement caramel. Une allure svelte, des pommettes saillantes, et des lèvres fines. Ses 19 ans semblaient être un mensonge. Elle n’était franchement pas très grande, si bien qu’elle avait été sujette au moquerie assez souvent. Pourtant, cette taille était un avantage non négligeable lorsqu’il s’agissait d’agilité. Vu qu’elle ne prenait pas beaucoup de place, elle bénéficiait d’un espace proportionnellement plus grand dans lequel se déplacer lorsqu’elle en avait besoin.
Elle n’avait pas vraiment de chose qui permettait de la distinguer dans une foule. Hormis un amour inconditionnel pour les noeuds, cravates et jabots. Et les chemises. Et les jeans. Sauf le premier, tout cela était parfaitement banal. Elle n’avait pas tendance à se faire remarquer. Elle trouvait ça inutile. Mais elle pouvait être reconnaissable.
Sa poitrine, sur la gauche, était constellé de trois grains de beauté parfaitement alignés, ce qu’elle arrivait à cacher très facilement. Ses oreilles sont percées, hélix, conch, et caetera. Discret, car ses cheveux sont très rarement attachés, et lorsque quelqu’un les voit, ce n’est généralement dans une sphère publique. Car oui, Aria, sous ses airs innocent, et une fille de 19 ans normale, avec tout ce qui va avec. |